L’ABC de la guerre aux imprimés

L'ABC de la guerre aux imprimésDepuis deux ans, j’ai décidé de livrer une guerre au contenu de ma boîte aux lettres. Je trouvais que son contenu se retrouvait un peu trop souvent directement dans le bac de recyclage. Pourquoi alors continuerais-je à recevoir ces publicités intempestives? Pour continuer à les recycler sans les regarder au lieu de simplement les refuser et réduire mon empreinte écologique? Pour m’inciter à les regarder de temps à autre et à dépenser? Il y a plusieurs moyens de réduire sa consommation et ma famille s’est dotée d’un ABC afin d’éliminer tentations, pertes de temps et d’énergie.

A – Apposer

Apposer l’autocollant écologique antipublicité a été le premier geste salvateur de ma maisonnée. J’exagère à peine. Le contenu de ma boîte aux lettres a diminué radicalement. Ce geste fort simple a fait toute une différence.

Évidemment, si je voulais continuer à économiser sur mes produits achetés régulièrement, je devais tout de même trouver une solution. Je me suis alors tournée vers le monde des infolettres. Je me suis inscrite aux alertes courriel de la boutique où j’achète parfois des vêtements pour les enfants (quand je n’en trouve pas usagés) et à celles de mon supermarché. Pour les recherches occasionnelles, je consulte le site supermarches.ca et circulaires.com. J’ai également décidé de recevoir mon journal local par voie électronique. (Eh oui, j’aime consulter le journal local!)

B – Bannir

Après les publicités massives, l’étape suivante a été de bannir tout ce qui se rapproche du format catalogue. Au Québec, il est possible de se désinscrire de l’annuaire en consultant le site des Pages Jaunes. Autrement, les catalogues sans adresse qui vous sont livrés spécialement parce que vous avez commandé ou acheté dans certains magasins ne devraient logiquement pas atterrir chez vous, puisque vous avez apposé un autocollant antipub. Si toutefois cela vous arrivait, un petit coup de téléphone au dit magasin devrait régler l’affaire.

C – Cesser

Finalement, cessez d’ignorer les envois adressés, mais non désirés. Je pense ici aux entreprises telles que celles de cartes de crédit à 25%. N’hésitez pas, si les enveloppes sont adressées à votre nom, d’inscrire «Retour à l’expéditeur» et de leur renvoyer le tout. Parfois, ces envois s’adressent à «L’occupant du…» Dans ce cas, prenez la petite enveloppe fournie, inscrivez une note leur demandant de vous retirer de leur liste de diffusion et postez-la à leurs frais. Ils ne voudront pas payer pour chacun de vos renvois, croyez-moi.

Avez-vous déjà appliqué cet ABC? Ou même plus?

10 réflexions sur “L’ABC de la guerre aux imprimés

  1. Maryse Aubert dit :

    Qu’est-ce que tu veux dire par: Postez-la à leurs frais dans « Dans ce cas, prenez la petite enveloppe fournie, inscrivez une note leur demandant de vous retirer de leur liste de diffusion et postez-la à leurs frais »
    C’est mon dernier pas, les lettres adressées « à l’occupant »…
    Merci pour l’article!

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    • Marie-Pier dit :

      Ce que je veux dire, c’est qu’en écrivant « Retour à l’expéditeur », ça ne fonctionne pas toujours quand ça s’adresse à ‘L’occupant ». Dans le cas de cartes de crédit, par exemple, il y a une adresse fournit. On peut laisser une note pour leur dire nous nous enlever de leurs listes de diffusion complètement, quels que soient les occupants. Ça ne fonctionne pas à tout coup, mais j’en reçois quand même vraiment moins qu’avant.

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